Canelle! Encore une p'tite histoire!

-Je ne comprend pas!
-Ça ne changera pas de d’habitude!
Je lançais un regard meurtrier au dos de l’homme qui marchait devant moi.
-Je ne sais même pas ton nom!
Il s’arrêta si brusquement que je me pris la plaque de métal de son armure dans la tête.
Il se retourna alors que je m’appuyait sur le front en pur réflexe.
Je levais les yeux sur lui. Il m’observait d’une froideur et d’une rigidité effrayante.
-Qu’est ce que ça peut bien te faire?!
-Eh bien… cela fait déjà plusieurs jours que nous voyageons ensemble, j’en ai un peu marre de t’appeler ‘eh! Toi!’
Il se tut quelques secondes, puis se retourna.
-Valentin.
-Enchantée Valentin! Je suis Canelle!
-Cool.
-Et maintenant, tu peux me dire où nous sommes, et surtout pourquoi?
-Pas le temps! Ce soir!
-Mais tu es qui, exactement?
-MAIS TU EN AS COMBIEN, DES QUESTIONS COMME ÇA?
-Des tas. Tu as quel âge?
Ses poings se serrèrent, ses articulations blanchirent, tandis que sa mâchoire se crispait.
-Comment as-tu sut où je me trouvait? Moi-même je l’ignorais!
Il s’agrippa à ses cheveux
-Et puis on est quel jour?
Il y eut alors 4 éléments simultanés qui se produisirent. Un regard assassin, une explosion retentissante, une douleur cuisante et des larmes à mes yeux.
-C’est la première fois que je frappe une fille. D’ailleurs en général j’évite de frapper qui que se soit. Je suis connu pour ma patience à toute épreuves. Tu doit avoir un don.
Je me contentai de le fixer les yeux écarquillés.
-Et puis d’abord, il est quelle heure?
-Mais… TAIS-TOI!
-J’ai faim.
-FERME LA!
-Et soif.
-TA GUEULE!
-En plus je suis fatiguée.
Il se tu du désespoir plein les yeux.
-On peut pas s’assoire? J’ai mal aux jambes, là…
Il explosa en sanglots.
-Qu’est ce que j’ai fais?
C’est ainsi que je me retrouvait à marcher bâillonnée. Alors pour passer le temps, je me mis à claquer des mains, puis des doigts et enfin des pieds.
Pieds et poings liés sur l’épaule de Valentin.
Mais je gigotais, en fredonnant un air du fond de ma gorge.
Valentin paraissait extenué et semblai trouver, dans l’arrivée de la nuit et la découverte d’un village de bûcherons une sorte de paradis personnel.
Valentin me déposa à terre et cria :
-UNE RENTE À VIE AU PREMIER QUI L’ASSOMME!
Les villageois l’examinèrent, ahuris, tandis que je me disais que Valentin n’était décidément pas galant. Il finit tout de même par me libérer.
-On va passer le nuit ici?
-Tu rajoute un mot, et tu passe la nuit attachée à un arbre avec tout les animaux autour qui veulent te manger.
-J’aime les animaux!
-Tu as le droit d’aller choisir ton arbre…
Je fis donc demi-tour vers la forêt.
-Eh! Attend! Je parlais pas sérieusement!
-Ah bon?
-J’ai peur pour les animaux!
-Ah… pourtant je suis gentille avec eux…
-Alors essaye de me considérer comme un animal!
-C’est déjà fait.
Il se pétrifia.
-Ben quoi?
Valentin secoua la tête et avança vers un bâtiment, moi sur les talons. C’était une mini-auberge appelée « Le Bout de Bois ».
-C’est possible à digérer, ça, un bout de bois?
-Chhh… Tais-toi…
-Tu connais, ici?
Il se mit les doigts dans les oreilles et ouvrit la porte de l’auberge avec les coudes.
J’entrais à sa suite et observais l’intérieur. Le rez-de-chaussée, ou du moins la partie que j’en voyait, se trouvait être un bar, avec un comptoir et quelques petites tables. Mais la pièce était séparée en deux par un lourd rideau de velours rouge. Le barman nous héla:
-Qu’est ce qu’ils ont besoin de quoi, ces jeunes gens?
-C’est français ce que vous dites?
-C’est…?
Valentin s’empressa de prendre la parole.
-Deux repas et deux lits…
Il me jeta un coup d’œil.
-Euh… finalement… deux chambres individuelles…
-Tout de suite! Aujourd’hui, au menu, je vous propose un civet de lapin aux carottes à l’ail agrémentée d’un petit jus de citron dont vous me direz des nouvelles… Si vous voulez bien me suivre!
Il contourna le comptoir, et je le suivi, précédée de Valentin.
Nous passâmes derrière le rideau, et l’ambiance changea d’un seul coup.
Elle passa de l’atmosphère glauque d’un bar sombre et délabré à celle, chaleureuse, d’un restaurant que l’ont trouve plus fréquemment dans des trains.
-C’est joli, commentai-je.
L’homme nous conduisit à une table avant de repartir.
-Il est venu le temps pour toi d’accomplir ta promesse! déclarais-je à Valentin.
Mon interlocuteur souleva un sourcil à la fois interrogateur et anxieux.
-Tu vas devoir répondre à mes questions.
-Oh.
-TOUTES mes questions.
-Ohohoh…
-Alors, où vas-t-on?
-Te cacher.
-Où?
-Un endroit que l’ont appelle La Delamarye. Dans le Sud.
-Pourquoi?
-Tu es en danger.
-Quel, danger?
-L’histoire classique. Un vilain méchant pas beau qui souhaite détruire le monde s’en s’apercevoir que lui même en pâtirait. Et, pour une raison inconnue, il cherche à t’avoir toi — même si je pense qu’après avoir passer une heure à tes côté, il ira pleurer dans les jupes de sa mère — enfin… tu as compris?
-Ouais… classique, quoi!
-Ben ouais…
-Il y en a qui manque cruellement d’imagination… autrement… j’étais où, quand tu es venu me chercher?
-Dans un temple.
-Un temple? Mais qu’est ce que j’allai faire dans un temple?
-Un sacrifice humain.
-Me raconte pas d’histoire! Je veux bien croire que j’ai un peu oublier les deux derniers jours de ma vie, mais de là à être allée faire un sacrifice humain!
-Tu ne m’as pas compris… c’était toi, le sacrifice.
-Oh… je vois…
-Mais… te connaissant mieux, je pense que le monde irai mieux si je les avait laisser faire.
-Tu es méchant.
-Tu donne aux autre l’envie de te mépriser et d’être méchant avec toi.
-Qui es tu exactement?
Il parut étonné du brusque changement de sujet.
-Je suis Valentin Longdulan, 22 ans, chevalier à mes heures…
-Classique… murmurais-je.
-Oui… comme toute la bande! Avec un Sorcier puissant, une Elfe gracieuse, une Artiste imaginative, une voleuse douée, un scribe érudit, un Nain forgeron, un preux chevalier… et maintenant une princesse Ange…
« Classique »nous exclamâmes nous en cœur.
-Comment s’appellent-ils?
-Le sorcier Logan. L’Elfe Alice. L’Artiste Chloé. La voleuse Déborah. Le scribe Jimy. Le Nain Nathan.
-Hétéroclite.
-Tu n’a encore rien vu.
Il arborait un sourire amusé.
-En revanche, ne t’attend pas à une fin telle que : ‘Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.’, marmonna-t-il.
-Ne t’inquiète pas. Je ne souhaite pas non plus de baiser du prince charmant!
-D’un autre côté… je ne suis pas prince…
-Non… c’est vrai…
L’aubergiste arriva avec un plat fumant dans chaque main.
-Et voilà pour vous! Bon appétit! On va bientôt vous apporter du pain.
-Merci bien.
L’homme retourna de l’autre côté du rideau.
-Eh bien! Quel fumet! Mettez ça dans un cimetière et même les morts accourront pour venir goûter à ça!
-Hum… les morts n’ont pas l’argent nécessaire. Si tu savais le prix que ça me coûte, à chaque fois!
-Désolée.
-Ce n’est pas ta faute si je suis accro à la nourriture que l’ont trouve
ici!
-Mais dis moi, Valentin? Comment un chevalier peut-il cohabiter avec une voleuse?réussis-je à articuler entre deux bouchée de la viande la plus savoureuse que je n’ai jamais goûtée.
Il eut un sourire énigmatique.
-Disons que c’est une très bonne amie à moi…
-Oh.
-Souhaites-tu entendre l’histoire de la guilde?
Une enfant adorable, le visage entouré de boucle blondes déposa une corbeille de pain sur la table.
-Bon appétit! nous lança-t-elle d’une voix cristalline.
-Merci! Alors? Je veux l’entendre cette histoire!
-Eh bien… tout d’abord, notre sorcier…
-Logan.
-… sauva une elfe…
-Alice.
-… de la noyade. Reconnaissante, elle décida envers et contre tout de rester à La Delamarye avec le sorcier. Ce fut alors son tour, un an après l’incident, de sauver une âme. Elle se promenais dans la ville quand elle vit une Artiste…
-Chloé.
-… qui faisait de la musique dans la rue, en mendiant. Tout à fait indigne d’une Artiste…
-Mais c’est quoi, un Artiste?
-C’est quelqu’un qui a un talent artistique surdéveloppé. Ça viens de sa race. La race Artiste.
-D’accord! Tu peux continuer ton histoire.
-Donc, elle vit cette Artiste et pris pitié. Elle décida, avec l’accord de Logan, de la garder avec eux. Il faut dire qu’aujourd’hui, Chloé et Logan sont marié, alors…
Je manquais de m’étrangler.
-Mariés! Mais c’est super!
-Ouais… je continu mon histoire! Un an après, Chloé fut victime d’un cambriolage. Mais les Artistes ont un instinct impitoyable pour savoir quand il arrive malheur à ses œuvres. La voleuse…
-Déborah.
-… était de la Très Haute caste des voleur, et même la haut, ses talents sont admirés, malgré ses quinze ans. Mais elle ne put lutter contre l’instinct de Chloé, et fut prise sur le fait. Il était impossible pour elle de retourner chez son cousin, qui la persécutait, les mains vides. Chloé eut l’âme tendre, elle la garda avec elle, et les deux autres. L’histoire du sauvetage annuel étant devenu presque un rituel, un an après, elle retourna chez son cousin, s’introduisit dans les caves où il retenait les prisonnier. Les otages, ou bien simplement ceux qui c’étaient moqué de lui. À cette époque, elles détenaient un jeune scribe…
-Jimy.
-… qu’elle n’eut aucun mal à délivrer. Lui était tout content d’avoir une nouvelle famille! L’année suivante, donc, une sorcière noire pénétra dans son atelier. Elle était suivit de son esclave. Un très très jeune Nain…
-Nathan.
-… qu’elle tirait par une chaîne. Jimy était révolté. Sans savoir comment, il réussit à briser la chaîne du nain et le faire fuir jusqu’aux locaux de la guilde. Là, Logan régla son compte à la sorcière. Ce fut ensuite au Nain de sauver la mise d’un malheureux. En ce temps là, j’attirais les convoitises, vois-tu. Issu d’un quartier pauvre, j’avais réussis à me faire un nom dans la chevalerie. On monta un complot contre moi, et je finis balancé du haut d’un immeuble. Nathan était là. Il était beaucoup plus petit que moi, et avec la vitesse de la chute, il ne put retenir l’impact du sol en entier, mais il protégea mon crâne. J’étais sous l’emprise d’une drogue puissante qui me tenait endormi, mais les nains sont très costaud. Il me porta à travers toute la ville sur les épaules. Au QG, on m’apporta des soins, et je me rétabli en un temps record! Et l’année d’après… c’est cette année.

lu et dévoré ! envoi la suite!

-Et si l’année prochaine je sauve un chat?
-Eh bien tu sauve un chat, qu’est ce que tu veux que je te dise?
-La vérité, c’est bon.
-Hum… nous avons aussi un autre rituel… demain… nous devrons passer la journée à s’offrir des cadeaux les uns les autres. Nous à toi, et toi à nous. Un chacun.
-OK…
-Il faut que se soit quelque chose qui soit toi. Utile ou représentatif. Tu me suis?
-Ouu… non.
-Imagine toi une épée et un étendard… l’épée est utile, l’étendard représentatif… oui?
-Ouais! Je peux faire plusieurs fois le même cadeau?
-Nan. Et tu dois faire quelque chose de durable. Pas une fleur ou un gâteau.
-Ok.
-Chez nous, on aime beaucoup faire des cadeaux!Tout commence par le nouvel an, 1er Janvier. On continu par l’épiphanie, 6 Janvier. La chandeleur 2 Février. La St Valentin, 14 Février. Le poisson d’Avril, 1er Avril. La fête de la Musique, 30 Juin. Les nouveaux membres, fin Juillet. Halloween, 31 Octobre. Et puis Noël, 25 Décembre. Mais aussi pour les fêtes des saints et les anniversaires. Je reçoit deux cadeaux, moi, le 14 février!
-On est Samedi, c’est ça? Samedi 25 juillet?
-Exact.
-Le 27, Lundi… c’est mon anniversaire.
-Oh! Tu vas recevoir des cadeaux! Bon… on ne fait pas non plus n’importe quel cadeaux toute l’année! Une liste de résolution envers le personne au Nouvel An. Une petite galette à l’épiphanie. Une crêpe à la chandeleur. Un cadeau d’amoureux, à ton amoureux, à la Saint Valentin. Un cadeau canular au 1er Avril. Un truc en rapport à la musique à la fête de. Un costume d’Halloween rempli de bonbons à Halloween. Un vrai cadeaux à Noël, aux fêtes des saints et aux anniversaires. Pour les nouveaux membres, c’est plus complexe. Il faut le mettre pour le conseil des guildes dont nous faisons parti et dont le prochain à lieu dimanche. Donc il faut pouvoir le porter sur soit sans paraître ridicule.
-Tu vas trop vite. Laisse moi le temps d’assimiler les informations!
J’attendis quelques secondes.
-C’est bon. C’est quoi le conseil des guildes?
-Là, comme ça, je peut pas t’expliquer en détail, mais… disons que se sont les guildes de La Delamarye qui se réunissent, pour faire le point, en résumé.
-Oh.
-Maintenant, monte te coucher… je vais régler la note du repas. Ta valise t’attend dans ta chambre.
-Merci! Mais c’est quel chambre?
-Celle où il y a ta valise. Il n’y a que trois chambre, l’une inoccupée, l’autre c’est la mienne, la dernière c’est la tienne. Vas-y.
Je montai donc à l’escalier aux marche traîtresse que me désigna mon nouvel ami. La chambre inoccupée était ouverte, celle de Valentin était presque vide, à l’exception de son petit baluchon, dans la dernière se trouvait l’énorme valise que Valentin avait trimballé toute le journée durant. J’y trouvais avec surprise quelques unes de mes affaires du château. Pas toutes, il aurait fallut l’auberges pour les contenir toutes, mais les plus importantes.
-Merci Valentin, soufflai-je.
Je me mis en chemise de nuit et m’écroulais comme une masse sur le lit.

J’ouvrit brusquement les yeux en me demandant ce qui m’avait tirer du sommeil. Je n’eus pas à chercher longtemps. Quelqu’un tambourinait à ma porte.
-Quoi?
-Prépare-toi, on y vas!
-Maintenant?
-Presque… quand tu te seras préparée. Tu a une demi heure, pas plus, sinon, je t’emmène telle quelle.
J’eus un sourire carnassier. J’allais enfin pouvoir m’habiller et me coiffer en vitesse sans personne pour caqueter autour de moi en me disant qu’il faut que je sois parfaite. Terminé. Je fis donc le plus rapidement possible, en ayant tout de même soin de recourir à toute les règles d’hygiènes nécessaire (on est pas des sauvages!). Je m’aperçut alors qu’il manquait quelque chose : le petit déjeuner. Puis je me ressaisis : je vivais une aventure. Un mini aventure peut-être, mais quand même! Tant pis pour le petit déjeuner!
Je quittai ma chambre, et tombai sur Valentin qui faisais les cent pas dans le couloir.
-Combien de temps?
-25 minutes. Tu es à l’heure. Allez! Viens! On prendra le petit déjeuner au repère, ça va?
-Oui.
Nous sortîmes de l’auberge, puis du village. Après 15 petite interminables minutes, le chevalier s’arrêta devant un puit.
-Il faut sauter tu me fait confiance?
-Non, mais je suis bien obligée de te suivre!
Il sourit, pris son élan, s’élança et sauta. Je l’imitais avec réticence.

Le temps d’un clignement d’œil, et je me retrouvais dans les bras d’un homme qui m’étudiais de ses yeux marrons, qui me firent rapidement détourner le regard. Ses cheveux bruns me parurent beaucoup plus innocents.
-Logan, se présenta-t-il.
-Canelle, lui répondis-je.
Il me déposa à terre et je me rendis compte que je me trouvais bien plus haut que je ne l’avais prévu.
-Tu mesures combien?
-2 m 53.
-Tu es gigantesque!
Il me répondit d’un sourire chaleureux.
-Nathan passe parfois entre mes jambes sans s’en rendre compte!
-N’exagérons rien! protesta un être minuscule qui se tenait à côté de lui.
-Tu doit être Nathan?
-Nathan, 62 cm, 9 kg. Cheveux blond, un barbe, des yeux bleu, et 20 ans. Autre chose?
-Non, c’est bon…
-N’écoute pas Nathan, il est plutôt grognon, parfois… déclara une jeune fille dont la peau et les cheveux prenaient des reflets bleutés dans leur pâleur. Ses oreilles se dressaient, pointues. Une Elfe.
Alice. Ses yeux étaient des rochers. Des rochers bleus.
-Bonjour, Elfe.
-Bonjour, Ange.
-Oh, tu sais, mais ailes ne commenceront à pousser que le jour de mes 18 ans! Lundi prochain.
Elle eut un sourire timide.
-Tiens! Une nouvelle tête! Bienvenue en enfer!
Je pivotais sur la plante de mes pieds et soulevait la tête. Une jeune fille se tenait agrippée au mur, à quelques centimètres du plafond. Ses cheveux couleur automne pendaient devant ses yeux que je devinais châtaigne.
-Devine qui je suis!
-Déborah.
-Non, tu crois?
Elle sauta et atterrit en souplesse devant moi.
-Tu as raison, c’est moi. Déborah. Fais attention à ta bourse.
-Tu ne me voleras pas.
-Vraiment?
-Je suppose que tu n’en as pas le droit.
-Voler est interdit par la loi, ce qui ne m’empêche pas de soulager les honnête gens de leur argent.
-Tu n’as peut-être pas de respect pour la loi, mais tu en a pour ta guilde.
-Tu es maligne. Tu as tout juste.
Je lui servis un révérence signée Canelle, spéciale ironie.
Je me tournais enfin vers la dernière fille présente dans la pièce. Une blonde au yeux marrons.
-Chloé?
-Exact.
Un jeune homme se tenait à côté. Blond aussi, mais ses yeux pétillaient d’un gris profond.
-Et Jimy.
Il me répondit d’un sourire. Quel sourire! Euh…
-Nous sommes dans la salle à manger. Tu dois avoir faim, décréta Logan d’un voix basse et grave.
-Un… tout petit peu.
-Un tout petit peu beaucoup? s’amusa Déborah derrière moi.
-Approchant.
-T’inquiète pas, on a de quoi nourrir un régiment de Nathan affamés.
-C’est beaucoup?
-Tu n’imagines même pas! Assied-toi!
À ce moment là, une table ronde en onyx entourée de banc sorti lentement de terre sous mes yeux ébahis.
Je m’approchai et caressai délicatement la pierre du bout des doigts. J’enjambai ensuite le banc et m’assis dessus.
-C’est magique! m’extasiai-je.
-C’est Logan! rigola Déborah en s’asseyant à ma droite.
À ma gauche s’installa Nathan.
-Et dire que Mercredi encore j’étais dans un château, à m’ennuyer comme un rat mort en voyant défiler les préparatif de mon anniversaire, et en tentant de repousser les avances des courtisant fauché et puant l’alcool. Aujourd’hui, je suis là, dans une guilde, entourée de gens bienveillant. Cool!
J’eus droit à un sourire général de mes nouveaux amis. Je baissai alors les yeux pour m’apercevoir qu’il y avais un bol de thé fumant sur la table, et des tranches de pain grillé généreusement tartinés de confiture à la fraise. Je me rendis alors compte que je mourrais de faim. Sans plus de cérémonie, je dévorai tout…
À la fin du repas, Chloé me conduisit à ma chambre. Après un remerciement de ma part, elle sortit. Je pus commencer à réfléchir.

Une demi-heure après, Déborah vint prendre mes mesures, et me demanda quelle était ma couleur préférée (qui est le violet), tandis que je demandais la même chose pour les autres. Après quoi, je sortis pour aller voir Nathan, et je revins dans ma chambre. La journée allait être longue, mais chargée. Très chargée.

Le soir.
Nous nous sommes de nouveau réunis dans la salle à manger, autour de la table d’onyx.
-Les amis… commença Logan. Canelle?
-C’est moi.
-Viens.
Je me levai et approchai. Debout, j’arrivai à l’oreille de Logan lorsqu’il était assis.
Il me remis un paquet cubique assez petit, emballé dans du papier violet. Je le mis dans le panier que m’avais rapidement fait passer Chloé. C’est d’ailleurs vers elle que je me dirigeais après avoir remercier le Sorcier. Elle me tendit un autre paquet, mais de forme bien moins classique. Une forme indescriptible. Tout en hauteur. Violet. Je le fourrais dans le panier.
-Merci Chloé.
Je continuais ma route par Valentin. Il m’offrit, lui, un très gros sac violet, étonnamment léger. En faisant attention de ne pas trop observer la forme, je me débrouillais pour l’accrocher au panier, parce qu’il ne rentrais pas dedans.
-Merci, mon sauveur!
Il fit une petite moue agacée.
La personne suivante, c’était Déborah. Elle me donna une grande enveloppe molle — et violette, bien sûre. Je la fourrais dans le panier.
-Merci.
Je me décalais vers Nathan. Il tenait une large boite en fer violet. Je m’en emparais délicatement lorsqu’il étira ses petits bras vers moi. Je la déposai dans le panier, bien plein, à présent.
-Merci, Nathan.
Je continuais avec Alice. Elle serrais un long écrin de velours violet qu’elle me fit passer délicatement. Je le casai dans le panier.
-Merci, Alice.
Elle sourit timidement.
Le dernier fut Jimy. Je reçus de sa part un simple papier plié en deux.
-Euh… merci, Jimy.
Je déposai le papier sur le haut de la pile, et retournais à ma place.
Je me saisis en premier du papier de Jimy, et l’ouvris. Il y avait dessiné des arabesque.
-C’est magnifique.
-En faite, c’est un motif. Avant d’aller au conseil, je te les tatoue sur la main.
-Chouette!
Je reposai le papier, et pris la boite en fer.
-Attend! Il faut la clé! m’averti Nathan.
Je ne dus qu’à mes faibles reflex pour qu’elle atterrisse dans mes mains, et pas dans ma tête.
Je la glissais dans la serrure et ouvris la boîte. Elle contenais un heaume. Un heaume doré. À nervure violettes.
-C’est superbe, Nathan, merci!
Il eut un sourire fier.
Je déposais délicatement le heaume à côté du cadeau de Jimy.
-Il est de fabrication naine, alors c’est de la qualité! se vanta le petit être.
-Évidemment!
Je sortis ensuite l’enveloppe molle. Je l’ouvrit en faisant attention de ne pas l’abîmer. À l’intérieur était pliée une tunique en soie violette sur laquelle était brodée un rose stylisée jaune.
-Ton emblème. C’est moi qui l’ai fait, expliqua Déborah.
-Mon emblème! Oh! Merci, Déborah! Comment as-tu sus que c’était une rose?
-C’est Nathan qui me l’as dis.
Sans rien ajouter, je pris l’écrin d’Alice. Elle y avait déposer un collier d’or incrusté d’Améthyste. Le travail était d’une finesse jamais vu. Impossible de se tromper. C’était de la joaillerie d’Elfe.
-C’est si beau! Alice! C’est de l’or!
-Oui. Pour ça tu peut remercier Déborah.
-Ah! D’accord… merci Débo...
Je déposais le collier sur l’onyx et saisis le paquet remis par Logan. Je retirais le papier, ouvris la boîte en argent qu’il recouvrais (merci Déborah!) et découvris deux boucles d’oreilles rondes d’où pendait trois perle évidemment violettes.
-Logan! Merci!
-C’est un talisman contre les maux de tête.
Je les déposais elles aussi et m’emparais de l’étonnant paquet de Chloé. Il recelais des grandes bottes en cuir noir à lacet violets.
-Ouaoh! Vous me gâtez tous! Merci, Chloé.
Je pris enfin le sac de Valentin. Une arbalète en bois violet.
-J’ai toujours rêver d’avoir une arbalète!
-Oui? Tu sais qu’à chaque personne convient une arme différente? Tu es faite pour les arbalètes, m’expliqua le chevalier.
-Chic! Mais à côté de ça, mes cadeaux à moi, se seras du bidon…
-On verra bien! Aboule les cadeaux! s’écria Nathan.
-Je vais les chercher.
Je pris le panier et couru vers ma chambre. Je fourrais les paquets dans l’osier, et retournais dans la salle à manger.

-Mon premier… est pour Valentin!
Je pris une grande boite à chapeau blanche, et la donnais à Valentin.
-Attend, avant de l’ouvrir. Mon deuxième est pour… Jimy!
Je lui tendis une petite enveloppe verte.
-Mon troisième est pour… Déborah!
Je lançai une petite boite plaquée or qu’elle attrapa au vol.
-Mon quatrième est pour… Alice!
Je lui donnais de main à main un sac à cordon bleu.
-Attention, fragile! Mon cinquième est pour… Nathan!
Lui aussi reçut une enveloppe orange, mais un peu plus grande.
-Mon sixième est pour… Logan!
Je lui fit passer une petite bourse noire.
-Et enfin mon septième est pour Chloé!
Je lui donnai un faux livre à couverture rouge.
-Mon tout est de ma part, et vous pouvez l’ouvrir!
Il y eut un instant d’hésitation, et Nathan finit par se tourner vers Logan.
-Toi d’abord.
Le géant saisit la bourse et l’ouvrit délicatement. Il en sortit d’abord une longue lanière de cuir noir, suivi par la clé que j’avais peinte en noir puis vernie.
-Elle ouvre quoi?
-Tu as dans les main la clé du garde manger royale. À garder hors de portée de Nathan. Si elle est autour de ton cou, ça ne devrais pas poser de problèmes.
Les autre rigolèrent, mais Nathan n’eut qu’une esquisse de sourire.
-À toi d’ouvrir ton cadeau, Chlo!
Sa femme ouvrit le faux livre. Dedans était plié un morceau de gaze. Qu’elle déplia. Alors, elle découvrit le motif que j’y avais brodé en vert:
-Un dragon! Mon emblème! C’est un travail parfait! Tu l’as fais toute seule?
-Oui.
-Tu dois avoir du sang Artiste dans les veine!
-Il faut le mettre dans les cheveux.
Elle hocha la tête.
-C’est ton tour Nathan.
Le Nain ouvrit l’enveloppe qui détenait une veste de cuir orange.
-Il vient d’où, ce tissu?
-Je l’avais volé je sais plus où quand j’avais 15 ans.
Déborah applaudis en rigolant.
-En tout cas, je trouve ça très mignon, dit Alice.
Nathan hocha la tête
-C’est original! Allez, Alice! C’est ton tour! J’ai vus le début du travail de Canelle, mais pas la fin, mais ça à éveiller ma curiosité!
Alice ouvrit le cordon avec son habituelle délicatesse. Elle regarda à l’intérieur du sac, écarquilla les yeux et ouvrit la bouche en grand. Elle tira le cadeau. Un masque de Venise en verre bleu translucide ou j’avais incrusté des petites pierres bleu, attaché un ruban de soie indigo des petite chaînettes grises et bleutée.
-C… c’est un travail de maître! balbutia Chloé. D’abord le dragon… après ça… en une journée, en plus!
-J’ai beaucoup observer les verriers du château. Surtout Maître Dipoccelli. Il aimait beaucoup faire ce genre de choses…
-Ouvre ton cadeau, Valentin, que l’ont voit quelle autre genre de surprise nous réserve la princesse!
Le chevalier souleva le couvercle de la boîte et sortit le heaume surmonté du panache blanc que j’avais décider de lui offrir.
-Le panache est de moi, le heaume, par contre, c’est Nathan!
-Ah! Je vais être beau!
-En réalité, le panache, je ne l’ai pas vraiment fait… je les piqué sur la tête de son propriétaire son propriétaire qui avait bu trop de bière le jour de mes 10 ans…
-Encore un vol! Tu devrais suivre quelques uns de mes cours! Je suis sûre que tu pourrais faire des merveilles, princesse! s’exclama Déborah.
-C’est ça! Bon, c’est à toi!
D’une pichenette, elle ouvrit la boîte. Elle contenait un chasseur de rêves que j’avais confectionné à partir d’une de mes boucles d’oreille en or, de fils dorés et de plumes de canaris que j’avais conservés dans une petite boîte que j’appelais boîte au trésor.
-Il s’accroche dans les cheveux!
-C’est mignon tout plein! Merchi! Bon Jimy, t’es le dernier!
Le scribe soupira est ouvrit l’enveloppe. Elle contenais une bande de cuir noir fermée en cercle par un lacet de la même couleur. J’y avais cousus un carré de tissus vert brodé d’une plume rouge.
-La plume. Je ne me suis pas trompée, c’est ton effigie?
-Oui. C’est ça. Elle est très bien faite. Merci, princesse.
-Arrêtez de m’appeler comme ça… j’aime pas être une princesse…
-Toi, tu n’aurais jamais dus dire ça… me prévint Déborah.
-Ooh…
-Princesse!
La soirée se déroula dans la bonne humeur, et j’allais me coucher le sourire aux lèvres.

Ce fut le son d’une clarinette qui me tira du sommeil. La mélodie semblai résonner à travers toute la pièce. Elle ne s’arrêta que lorsque que je fus hors du lit. Alors j’allais dans ma salle de bain. Elle était très joli. Du carrelage de différente teinte de violet prenait la forme d’une rose. Je me douchai et m’habillai. Puis je me coiffai et me maquillai.
-Bon… c’est bon.
Je sorti de la pièce en espérant que je ne serais pas la dernière arrivée au petit déjeuner. Je m’aperçut bientôt que j’étais la première. À moins qu’il n’ai déjà tous fini… Mais non, Logan arriva 10 minutes après moi, à moitié endormi, pas rasé, et en habit de nuit.
-T’es déjà là, toi?grogna-t-il.
-Ben… vous n’avez pas le réveil, vous?
Ce fut Déborah qui répondis.
-Y a que les nouveau pour se réveillez directement!
La voleuse, elle aussi, venait visible de sortir du lit.
-L’avenir appartiens à ceux qui se lèvent tôt!
-Enfin quand même… 5 heure du mat’… on commence la journée à 7 h 30… On le mets trop tôt pour avoir le temps de se réveiller tranquille!
-Eh ben… je me suis levée quand même. En plus je pouvais pas savoir l’heure qu’il était!
-C’est juste…
Les autres arrivèrent alors un part un, tous dans le brouillard. Nous pûmes alors prendre le petit déjeuner.
À 7 h 30, nous nous dirigeâmes tous vers le salon, de l’autre côté de l’immense maison (selon les termes de Nathan, pour moi, le bâtiment était plutôt petit, étant habituée à vivre dans un château…)
Logan resta debout tandis que nous nous asseyions tous.
-Canelle, ici, durant une heure, j’ai pour devoir de vous apprendre la magie. Tu es nouvelle ici, tu es donc au niveau 0. Je dois d’abord trouver la magie en toi. C’est ce que nous allons faire tout les deux durant cette heure. Bien sûr, je ne serai pas tout le temps à tes côtés, je dois aussi m’occuper des autres!
-Bien entendu!
-Approche!
Je me levais et me dirigeai vers le sorcier. Il me remit une pierre.
-Ceci est un artefact qui a pour but de déterminer qu’elle sorte de pouvoir sommeille en toi. Il y a 10 sortes de pouvoirs. Le premier, c’est le possible universel. Qui permet de contrôler la magie en général. Comme moi. Le deuxième, c’est l’aptitude guerrière. La magie spécialisée dans les combats. Demande à Valentin, ça lui à été très utile! Le troisième, c’est le contrôle des force naturelle. Des éléments. Alice possède ce contrôle. Le quatrième est le don divinatoire, ou médiumnique, qui permet de lire l’avenir, communiquer avec les morts, ou autres activités extralucides. Ma femme a ce don. Le cinquième est la manipulation de l’esprit. Télépathie, hypnose… c’est le pouvoir de Jimy. Le sixième est la force noire. La mauvaise magie. Peu de gens la contrôlent, mais ceux-là… évite les le plus possible. Ici, personne n’a cette magie. Le septième c’est ce que l’ont appelle les ondes de guérisons. Très utilisées dans les hôpitaux. Elle peuvent guérir la plupart des cas, mais pas les plus grave. Elle peuvent à la limite ralentir un peu le virus, pour les maladie, ou empêcher les infections pour les blessures mortelles, mais dans une grande douleur, tout de même. Nathan est détenteur de ce pouvoir. Le huitième est la capacité personnalisée. J’ai connu quelques personnes, du 1er pouvoir, qui avaient réussi à détourner leur possible pour obtenir cette capacité, mais elle en sorti soit tellement épuisée que toute magie les avaient désertés, soit mort. Il n’y a, dans l’histoire, qu’une seule personne qui a réussi vraiment correctement, mais c’était après une longue vie de recherche, et il est mort l’an d’après… enfin… Donc, le neuvième est le développement sensoriel. Les 5 sens surdéveloppé. C’est bien utile a nôtre jeune voleuse, d’ailleurs… Et enfin, le dixième… ce n’est pas vraiment un pouvoir, parce que justement, avoir le 10e pouvoir… c’est ne pas avoir de pouvoir… si tu as le 10e pouvoir, tu ne peux pas suivre ce cours… c’est plutôt rare, après l’éveil magique, que les gens reste au 10e.
-L’éveil magique?
-Tu vas voir. Assied toi sur le fauteuil.
Je m’exécutai. Le géant me referma les mains sur la pierre et mis les siennes par dessus.
-Ferme les yeux!
J’obéis en me disant que j’aimerais bien avoir le 8e pouvoir.
J’ouvris les yeux. Quelque chose ne collait pas. Je ne sentait plus les mains de Logan sur les miennes. Et la pierre, elle n’était plus ronde!
-Logan?
Le géant se tourna vers moi.
-Oh! Tu es réveillée! Alors! Voyons la forme du cailloux! Le paris vont bon train pour savoir ce que tu es, tu sais… Ouvre les.
Je dépliai mes doigts. Entre mes mains mains reposait une rose.
Lorsque je relevai les yeux, Logan était livide.
-J… je suis du 6e pouvoir?
-N… non… mais c’est invraisemblable... T… tu es du 8e, et c’est impossible…
-Chouette! Le 8e!
Les autres avaient commencés à s’avancer vers nous.
-Une rose! s’exclama Chloé. Qu’elle est belle!
-Désolé, Canelle, commença Logan, dans ce contexte, je ne peux pas te donner de cour, ne sachant pas exactement ce que u es capable de faire… j… j’essaierais de trouver un spécialiste… une puissance inconnue ne dois pas le rester, c’est dangereux.

-Oui. Bien sûr.
-Hum… l’heure est terminée. À toi, Alice…

pour deux phrases?!!!

eh, oui! roulée!

-Je suis joaillière! m’expliqua-t-elle.
-Ok! Je vais pouvoir me fabriquer des bijoux! Toute seule!
-C’est, effectivement, le but… mais il faut descendre!
Alice souleva le tapis qui recouvrais une trappe.
-Classique! me glissa Valentin.
Je souris à la plaisanterie.
La trappe donnais sur un escalier raide qui descendait de 2 ou 3 mètres.
Nous descendîmes tous prudemment, les uns après les autres. Il se trouvait là une immense cavité. J’y était venue l’après midi, mais j’étais seule, et je n’avais pus poser les questions qui me démangeaient.
-Elle va jusqu’où?
-Elle fait l’étendue de la maison, me répondis le sorcier.
-Vu comme ça, la maison paraît géante!
-Géante, c’est le mot, confirma Nathan. Surtout pour des gens de mon acabit…
Je ris.
J’observai la cave avec plus de précision. Il se trouvait ici de monstrueuses cheminées, et d’autres choses dont je reconnaissais la forme, connaissais l’utilité, mais dont le nom m’était totalement inconnu.
-La forge… murmura Alice. La joaillerie, aussi… Vous venez?
Nous la suivîmes. Elle ouvrit un placard.
-Logan, tu as un diadème, à terminer, non?
-Oui, fit ce dernier.
-Valentin, il faut que tu fignoles les boucle d’oreilles…
-C’est ça.
-Déborah, toi tu avais commencer… une ceinture, c’est bien ça.
En guise de réponse, Déborah leva la-dite ceinture, qui n’était pas encore finie du tout.
-Ensuite… Nathan… tu l’avais fini, ton protège main?
-Presque.
-Bon, alors tu le fini, et puis tu viens m’appelle. Ça marche?
-Ça marche, répondis le nain à la barbe blonde.
-Toi, Chloé…
-La broche.
-La broche, répéta Alice. Jimy, comme tu as fini la brosse à cheveux, il faudrait que tu répare ta plume…
-Oui.
-Maintenant, Canelle, viens par là!
Elle me pris à part tandis que les autres s’activaient à récupérer leur œuvres et à allumer les appareils.
-Alors, princesse, il faudrait que tu te forge une malle qui contiendra tous les objets divers et variés que tu récupéreras ici. Donc, les cadeaux, dont ceux de tout à l’heure, la rose de magie qui s’est formée dans tes mains l’heure dernière, ce que tu fabriqueras ici, et ailleurs, enfin tout ça, quoi! Évidemment, tu sera amenée à en fabriquer d’autres, mais il n’en est pas encore question dans l’immédiat…
-Ok… une malle.
-Tu dois la personnalisée évidemment, sinon, ce n’est pas drôle…
-Une malle… en fer?
-N’importe quel matériaux.
-Même le bois?
-Si tu sais comment faire, pour ça, pourquoi pas?
-Je commence quand?
-Maintenant. Je t’aide.
-Non merci… je n’en suis pas à ma première armoire. Même si c’est la première que je ne fais pas dans le dos des maîtres forgerons…
L’Elfe se frappa le front avec sa main d’un air exaspéré. Je rigolai.
-On a des réserves d’un peu tout, dans la remise.
Elle ajouta sous mon air interrogateur.
-Merci Déborah.
J’écarquillai les yeux.
-T’inquiète pas. À Delamarye, tout bien passant d’un propriétaire à un autre, de quelque façon que ce soit, est officiellement au nouveau propriétaire. Si les gens tiennent à leur propriété, il n’ont qu’a mieux les protéger. Même si avec Déborah, c’est inutile, puisque ce qu’elle veut elle l’a, même si c’est défendu comme le palais royal. Qu’elle a pénétré plusieurs fois, en passant.
-Chez moi?
-Oui.
-Et elle a volé quoi?
-Des broutilles… une vingtaines de diamants, quelques centaines de kilo d’or, un peu d’argenterie.
-Ah, oui, je m’en rappelle. L’affaire avais fait grand bruit, à l’époque. J’avais 15 ans, à l’époque. Je ‘avais vue prendre un cheval, celui dont le grand conseillé était si fier, et puis partir vers le Sud…
-Tu l’a vue? Tu as vue Déborah!
-Oui. J’aurais tant voulus m’en aller, moi aussi, dans ce lointain inconnu, avec cette voleuse qui avait réussis à passer la garde, comme il n’y a qu’une personne au monde qui avais réussis avant elle…
-Qui?
-Moi. Elle était habillée en vieillard, ce jour là… elle s’était présentée comme mendiant. Cette fois là, je l’avais eus à l’œil toute la journée.

J'aime vraiment beaucoup!!


Pour l'instant je n'ai lu que les deux premiers poste mais ils sont super!

-Tu savais que c’étais une voleuse?
-Oui. À un moment, elle a piqué un porte feuille à un gars qui venais de le voler à un charlatan, qui se faisait passer pour un magicien.
Elle semblai ébahie.
-Bon, je vais faire mon coffre!
Les réserves de perles, de pierre, et d’or était presque aussi impressionnante que le coffre royal. Dont une partie me revenait, d’ailleurs… je demanderais à Déborah d’aller la récupérer.
J’avais décider de me faire carrément une armoire, avec une étagère vitrée accolée. Massive de 1 m 50 en largeur, 2 m 30 en hauteur, et 1 m 20 de profondeur. Avec des planches épaisses de 3 cm, on devrais obtenir l’étagère et la penderie à 72 cm de largeur chacune. Je vais faire des pieds de 25 cm. Grande de 1 m 99. Je vais faire des 5 étages de 23.8 cm. Quoique… avec 4 planches de 3 cm au milieu, cela nous enlève 12 cm, ce qui donne 11.8 chaque étage. C’est trop petit! Je pourrais remplacer les planches en bois par des plaques de fer, de 0.5 cm chacune! Ainsi, nous aurions 21.8 cm, à chaque étages! Oui. Cela semble convenir. Sauf si… je devrais faire des étages de différentes tailles pour pouvoir en avoir pour tout les gabarits. On ne rentre pas Nathan et Logan dans la même boîte, c’est évident! Allez, je reprends tout mes calculs! Alors… un étage de 50 cm, deux de 30 cm, deux de 25 cm. Ce qui nous fais déjà 130 cm. 132, avec les planches de métal. 199-132=67 cm. Mmh… je vais en faire un deuxième de 50 cm, plus un de 15 cm, et des bordures de 1 cm en haut et en bas!
Je mettrai les deux gros en bas. Un deux 25 cm. Celui de 30 cm. De nouveau un de 35 cm, puis le petit en haut.
Je commençais par les plaque métalliques. 4 planches rectangulaires de 120 x 72 cm, épaisses de 0.5 cm.
Je convertis le tout en gramme, et me dirigeai vers la forge.
L’heure passa en coup de vent sans que je ne la vois.
Chloé commença alors son cour sur les méandres de l’art.
Nous étions toujours au sous-sol.
-Logan et Alice, vous allez commencer à apprendre l’art de la couture, Débo, tu commences la poterie, Jimy, cette année pour toi, ce sera la sculpture, Nathan, je vais t’initier à la flûte, Valentin, tu fais ta deuxième année de couture Canelle ta première! Enfin, aujourd’hui, je vais surtout t’expliquer le fonctionnement de mon cour!
Bon, Logan et Alice! J’ai récupérer toute les affaires déchirées du groupe, dans ce panier, là bas, et vous aller commencer à me les recoudre, allez!
Logan et Alice se mirent au travail.
-Débo, avant de commencer vraiment la poterie, tu va d’abord manier de l’argile. Tu en trouveras dans les réserves. Tu me fait une petite figure. Compris? Jim, je t’ai dénicher un bâton… tu me le ponce. Nathan, tu as l’affiche sur le mur, avec la flûte. Tu me fait toute les notes, mais de façon muette!! Valentin. Tu continu comme avant. Et Canelle. Alors.
Elle me tira à l’écart.
-Ici, c’est simple. Tu arrive, tu fais un an de peinture. Tu sauves qui tu dois sauver, et tu fais une deuxième année. Celui que tu as sauver sauve à son tour. A ce moment là, tu arrête la peinture, et tu commence la flûte. L’an d’après, tu fais sculpture. Puis poterie, et enfin couture. Après, il y aura verrerie.

Bonne nouvelle, bientôt la suite!

Ha! ça c'est bien!