Je vous poste le début du 1er chapitre de l'un de mes roman! Précision : Comme indiqué dans le titre, il n'y a pas de période précise!
Chapitre 1
Mon nom est Elizabeth Alalune. Je suis la fille du riche Isaac Alalune et de sa femme, Marina Alalune. Je suis née il y 17 ans, dans le bourg de Plurimac, au bord de la forêt du même nom. Notre seigneur attitré se nomme Ulrich de Plurimac, marié à la très belle Yrmena de Plurimac avec qui il a eut 2 fils, Édouard et Louis de Plurimac.
Dans la forêt de Plurimac, il y a des hommes de Neandertal très sympathiques qui viennent souvent passer le bonjour chez nous.
Je n’ai pas de petit ami. Mon père rêve de me voir mariée a un homme plus riche que riche, mais ma mère ne souhaite pas de mariage arrangé. Mon père aime beaucoup ma mère. Cependant, je doit toujours être la plus belle tout le temps, et partout où je vais. J’attire souvent le regards des hommes, mais je n’y fais pas attention. Je préfère profiter de la vie que le destin m’a offert. Mais je ne peux oublier tout ces réveils de très bonne heure pour avoir le temps de me préparer et plaire a mon père. J’ai une amie, Lucie, qui rêverait de pouvoir avoir mes robes. Je lui en donnerais volontiers, mais je sais le prix qu’elles ont coûtées à mon père, et il tiens vraiment à ce que je les mette. Alors, je les mets.
Je viens enfin de finir de me préparer! Déjà, on frappe à ma porte. Lucie.
« Oh! Lucie! Alors? Quels sont les derniers potins? », lui demandais-je en la faisant entrer.
« Eh bien! Tu ne me croiras jamais! Louis de Plurimac vient au village la semaine prochaine! Et un bal est organisé en son honneur!
-Non, Lucie… nous ne sommes pas dans Cendrillon!
-Mais Elizabeth! Je suis en train de te parler de Louis de Plurimac! Le fils du seigneur!
-J’avais bien compris…
-Mais ça ne te fait pas réagir?
-Hum… mon père vas encore dépenser une fortune dans… une robe… des bijoux… et tout ce qui va avec… sûrement…
-Mon dieu Elizabeth! Tu es indécrottable!
-Tu as dis quoi? Indécrottable?
-Ben… ouais… »
J’explosai de rire.
« Indécrottable!
-C’est pas drôle… je te dis que le fils du seigneur vas venir nous voir, et danser avec nous, et toi… toi tu me trouve drôle…
-Non d’abord j’ai…
-Tu t’es plainte en disant que ton père voudrait te faire belle… tu ne rends pas compte de la chance que tu as, Elizabeth?
-Bien sûr, que je m’en rend compte!
-Alors pourquoi, quand je t’annonce la chose la plus incroyable et merveilleuse des choses qu’il puisse nous arriver… tu ris… ?
-La chose la plus incroyable et extraordinaire? C’était quand la dernière fois que tu me la dite celle-là? Ah oui, c’est quand Éric t’as demandée en mariage!
-Oui bon d’accord… le bal c’est la deuxième chose la plus incroyable et extraordinaire qu’il puisse nous arriver…
-Eh! Je ne me marie pas avec Éric, moi!
-Elizabeth!
-D’accord… j’arrête…
-Elizabeth… lorsque tu sors, dans la rue… que ce passe-t-il?
-Hum… je suppose que tu veux parler de la file de jeunes hommes qui me suit partout où je vais…
-Précisément.
-Alors?
-Pourquoi, alors que les hommes les plus beau de Plurimac se traînent à tes pieds, tu… tu n’en choisis pas un?
-Oh! Lucie! Arrête! On dirai mon père!
-Eh bien ton père a raison!
-Je… je ne me sens pas prête… et puis… quand… quand je regarde ces hommes, là, dehors… je… je ne vois rien… je ne ressens rien…
-Attend… il y a des hommes, dehors?
-Sûrement! Ils sont toujours là…
-Tu le sais, en plus!
-Je… je suis désolée pour ces gens, mais ils me sont complètement… in… indifférents!
-Tu… tu es la plus belle fille de Plurimac…
-Lucie…
-Laisse moi finir! Tu es la plus belle fille de Plurimac, et c’est uniquement parce que je ne suis jamais aller au-delà pour vérifier, mais ma pauvre Elizabeth, tu vas finir vieille fille!
-Pardon!
-Tu m’as comprise! J’ai dis vieille fille!
-J’ai 17 ans! Lucie! J’ai toute ma vie devant moi!
-Non! Elizabeth! Non! Ils vont finir par se lasser de te courtiser en ayant l’impression de parler à un mur!Alors… il vont aller voir ailleurs, et il n’y en aura plus pour toi…
-Tu considères les hommes comme des parts de gâteau? Je sais que je vais finir par trouver chaussure à mon pied… ça va forcément arriver… je vais avoir… un gentil mari, de beaux enfants et…
-Et c’est moi qui me prend pour Cendrillon!
-Oui, bon… j’exagère peut-être un peu mais… l’essentiel est là! Je… je n’ai pas besoin de toutes ces fanfreluche! Si je trouve l’âme-sœur, elle pourrait m’aimer même en haillons!
-Tu ne veux pas avoir un mari riche?
-Si je tombe amoureuse, je me marierais. Argent ou pas.
-D’accord! D’accord! Je comprend. Tu veux que je te dise! Tu as l’attitude d’une égoïste! Tu as tout pour toi, et tu n’en profite pas. D’autres filles sont obligée de travailler dur pour avoir le huitième de ce que tu as, mais toi, non, tu t’en contrebalance!
-Je veux bien échanger ma place avec qui voudra!
-Mais tu ne peux pas, Elizabeth! Alors arrête de faire ta difficile et… tu leur fais de faux espoirs!
-Euh… je ne suis pas dans ta tête, de quoi parles-tu?
-Des garçons. Dis leurs! Non. En continuant à les ignorer, ils ne savent pas, donc…
-D’accord… tu as peut-être raison… il faut que… j’en choisisse un… mais… lequel?
-Au bal… tu choisiras. Celui que tu préfère. Même si… il ne te plait pas autant que tu voudrait…
-Mon père sera content…
-Raison de plus!
-Ma mère sera déçue…
-Désolée pour elle.
-Et si je choisis un… pauvre?
-Je croyais que tu t’en fichais!
-Pas mon père. Et si je me sacrifie, autant le faire jusqu’au bout!
-Je… je connais tout les hommes du coin, je te dirai… lorsque tu auras décidé… de qui il s’agit.
-Oui… »
Lorsqu’elle partit, je senti le poids de la condamnation peser sur mes épaules.
Ma mère entra dans ma chambre.
« Liza?
-Maman… je… je vais me marier…
-Vraiment? Avec qui?
-Je ne sais pas encore, mais… il faut que je choisisse…
-Oh! Liza! Tu n’es pas obligée!
-Si, maman… désolée… je doit le faire… pour mes prétendants… et pour les filles à qui ils sont réellement destinés.
-Chérie… ne fais pas ça!
-Lors du bal… je me fixerai.
-Le bal?
-Pour le fils du seigneur! Tu ne savais pas qu’il devait venir?
-Non… ton père non-plus, il faudra lui dire… surtout pour… ce que tu compte faire…
-Oui… je doit le faire…
- Tu es vraiment sûre de ton choix?µ
-Oui, maman. Je ne doit pas faire marche arrière.
Ma mère me regarda tendrement.
- Viens, nous allons lui dire pour le bal. Évitons de lui parler de mariage, il risque de devenir insupportable, et tu n’auras plus une secondes de liberté. »
Je lui souris et avançai à ses côté à travers le manoir jusqu’au bureau de mon père.
« Isaac? Pouvons nous entrer.
- Faites! »
Ma mère ouvrit la porte.
« Isaac? Lily viens de m’apprendre que ce cher Louis de Plurimac viens en ville très bientôt, et qu’il organise un bal!
- Oh! Quelle merveilleuse nouvelle! Pour quand l’évènement est-il prévu?
- La semaine prochaine, père, lui répondis-je.
- Excellent! Yrmena? Puis-je te confier la tâche de préparer notre fille pour le grand jour?
- Assurément, Isaac, tu sais que tu pourra toujours compter sur moi! »
Elle ferma la porte.
« Élize, nous allons en ville, je crois.
- C’est cela. »
Nous marchâmes alors dans la rue jusqu’au couturier favori de mon père.
« Mme Alalune! Et sa ravissante fille! »
Ah oui, j’oubliai. Son fils est l’un de mes admirateurs.
« Bonjour, Hubert!, le salua ma mère.
- Je crois que je suis en droit de supposer que c’est pour le bal de mercredi prochain?
- Vous deviez attendre notre visite je présume?
- Les Alalune sont mes clients les plus importants! Après avoir appris la nouvelle, je me suis empressé de faire le stock des plus beau tissus! Alors! Venez! Je vous invites à venir les voir par vous même! »
Nous le suivîmes dans son atelier. Nous passâmes devant Gustave qui me couva des yeux; et une boule se forma dans ma gorge.
« En ce moment, la mode est au couleurs unies. Blanc! Rose! Bleu!Vert! Rouge! Violet!Oh! Tiens? Du noir? Oh! Pourquoi pas!Bordeaux! Magnifique! Nacre! Lavande! Indigo! Saumon! Émeraude!Alors? Ma chérie? Que choisis-tu? »
Je ne répondis pas immédiatement.
« La soie noire. Je vais porter le deuil du célibat.
- Du noir à un bal? Tu vas te démarquer par ton originalité. Attend… qu’as tu dis? Le deuil du célibat?
- Je vais me marier… mais je n’ai pas encore choisis l’heureux élu. Je le choisirai pendant le bal.
- Parfait! Alors… la soie noire.
- J’aimerais aussi de la dentelle blanche pour… le renouveau que représente le mariage.
- Bien sûr. Dans le décolleté. Brodé sur les manches. Et avec le chandail! Ma chérie! Tu sera la plus belle!
- C’est pour ça que nous venons vous voir, Hubert! » intervins ma mère.
Il lui répondis par un sourire.
« Je vois parfaitement ce que je pourrai faire! Tu sera si belle dedans! Venez me voir après demain. Mercredi. Pour voir comment avance le travail!
-Comme d’habitude, Hubert! Comme d’habitude. »
Nous sortîmes de la boutique.
« Du noir?
- Oui.
- Très bien.
- Je veux… que tout soi assortis… à ma robe. Du noir, avec une touche de blanc.
- De la soie et de la dentelle.
-Oui… Je… c’est une page qui va se tourner, maman.
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Sujet: Intemporel 
Mar 20 Jan - 22:45
