John Smith, comme son nom l'indique, est un type banal. Jusqu'à ce qu'un accident de voiture le plonge dans un coma profond. Quand il revient enfin à lui, il est en apparence le même. Mais il a ramené quelque chose de la zone morte où il gisait pendant tant de mois ; un don de prémonition qui le mettra vite devant un terrible dilemme. Pour préserver le monde d'un mal inéluctable, devra-t-il tuer l'homme en passe de devenir le prochain président des États-Unis ? Dead Zone emprunte autant à Hamlet qu'à la science-fiction de Philip K. Dick avec des interrogations sur la responsabilité individuelle et le devoir d'ingérence face au destin. John Smith a-t-il le droit de modifier l'avenir pour empêcher un fou dangereux d'accéder au pouvoir ? Parfois, rétrospectivement, on voit,qu'un mal était nécessaire... Dead Zone est un roman remarquablement bien construit qui entraîne le lecteur dans un processus d'identification cauchemardesque. Tout le talent de King Greg Stillson, candidat à la Maison-Blanche, est un fou criminel, grand admirateur d'Hitler et d'autres maniaques de l'extermination. Quand il
sera élu, ce sera l'Apocalypse. Un seul homme le sait : John Smith, car il est doué d'un étrange pouvoir qui lui attire pas mal d'ennuis, il devine l'avenir. Il n'y a rien de réjouissant à cela. Il peut prévoir les accidents, les catastrophes, les hécatombes. On ne le croit pas, ou alors on le croit trop. John Smith n'a encore rien dit de ses prémonitions. Pourtant, le candidat à la présidence des Etats-Unis est un dément. Que fera John Smith pour son pays ?